Sondage | La Qualité Essentielle d’Un Auteur Autoédité 

Quelle est la qualité essentielle d’un auteur autoédité ? J’ai posé la question aux autrices et auteurs. En rédigeant mon article précédent sur les 3 qualités essentielles pour devenir un auteur autoédité, j’ai livré mon avis, ma perception, mon analyse personnelle. Alors oui, je sais un peu de quoi je parle, je suis auteure indépendante, mais mon intuition traduit-elle la réalité des autres écrivains autoédités ?

Dans un élan spontané de curiosité, et parce que je souhaite partager avec vous un max d’informations utiles, j’ai lancé un petit sondage auprès de mes collègues auteurs et autrices. Dans cet article, je vous donne les résultats de mon enquête. Au passage, j’en profite pour remercier les participants et participantes. Bon, c’est parti ! Voici les réponses.

La qualité essentielle de l’auteur autoédité : la persévérance

Alors c’est la qualité star du sondage. Celle qui revient le plus souvent. Autre variante qui m’a fait sourire dans les réponses à l’enquête : « avoir les reins solides » ! 😅

Pourquoi, selon vous ?

Oui, votre intuition est la bonne. L’autoédition s’apparente à un marathon, un parcours sinueux parsemé d’obstacles plus ou moins importants. Rencontrer l’adversité, voici notre seule certitude en tant qu’auteur indépendant. Mais c’est OK, une fois qu’on le sait et qu’on l’accepte.

Je ne peux compter le nombre de fois où j’ai dû compter sur ma persévérance pour ne pas baisser les bras.

Exemple : J’ai appris à promouvoir mon roman en continu en adoptant une stratégie sur le long terme, quand j’ai compris que :

• personne ne le ferait pour moi ;
• que sur les réseaux sociaux mes abonnés ne se transformeront pas en lecteurs par magie ;
• et que je n’allais pas vivre la même success story qu’Agnès Martin Lugand 😅 !

👉🏽Pour vous aider à consolider votre persévérance, je vous conseille de lire Les 5 principes clés pour mener une vie d’auteur sereine.

L’auteur indépendant doit avant tout avoir confiance en lui

Une autrice a répondu au sondage qu’il fallait d’abord de « la confiance en soi » pour avoir l’audace de s’autoéditer, l’état d’esprit d’entreprendre cette aventure et la persévérance de relever tous les défis. Et elle a raison.

Malgré nos doutes, notre syndrome de l’imposteur chevillé au corps et au cœur, pour ne pas abandonner, il nous faut un minimum de confiance en ce que nous faisons.

J’imagine mal un auteur ou une autrice se donner autant de mal pour la reconnaissance de son travail s’il ou elle n’est pas convaincu.e que son livre, son travail, son écriture en valent la peine. Et ce, peu importe ce qu’en pensent les autres.

Croire en soi dépasse le simple statut de qualité, c’est un préalable à tout projet, à toute réussite.

👉🏽 Attention, je ne dis pas que la confiance en soi doit être absolue.

D’ailleurs, la plupart des auteurs luttent en permanence avec la peur, le doute, la boule au ventre de ne pas être assez talentueux/rigoureux/méritant ou je ne sais quoi d’autre.

Mais, croire en la valeur de ce que l’on écrit est nécessaire pour oser le proposer au monde.

À défaut, notre manuscrit continuerait à prendre la poussière dans notre tiroir. Quoique non, on est en 2023, notre fichier roman se perdrait dans les archives de nos dossiers « projets en cours » 😅.

Voici d’autres réponses similaires issues du sondage : « l’audace, le courage » aussi.

L’organisation est indispensable pour l’écrivain autoédité

Savoir s’organiser pour gérer la complexité. J’ai reçu ces propositions : « multi-tâche, multi-casquettes » dans les réponses au sondage.

Une fois que l’idée se loge dans notre esprit, nous devons relever le grand défi de l’écrivain : terminer le roman.

Après avoir posé le point final, nous devenons le chef d’orchestre du processus éditorial (travailler avec les bêta-lecteurs, les correcteurs, graphistes, plateforme d’autoédition, imprimeur…). Nous sommes responsables de la qualité professionnelle de notre livre.

Et ce n’est pas fini !

Nous devenons ensuite le manager, le chargé de communication, l’agent commercial… pour trouver notre lectorat.

On pourrait croire que l’auteur doit savoir tout faire, mais non. Il doit surtout avoir l’appréhension du processus global en prenant le rôle de capitaine de son propre navire.

Il devient le grand planificateur et doit construire avec les ressources en sa disposition un parcours qui lui ressemble et lui apporte satisfaction.

Oui, vous l’aurez compris, un peu comme un chef d’entreprise qui doit parfois déléguer, externaliser ou mettre lui-même les mains dans le cambouis.

👉🏽Pour vous aider à avoir une vision globale vous pouvez télécharger gratuitement le Devenir auteur.e indépendant.e en 11 étapes.

En autoédition, les auteurs doivent savoir bien s’entourer

Dans mon précédent article, je ne l’ai pas évoqué comme une qualité essentielle même si cet aspect est esquissé dans l’idée de l’auteur dans son rôle de manager transversal.

Effectivement, être indépendant, ne veut pas dire être seul, ni tout faire par soi-même.

Savoir bien s’entourer est une clé de la réussite pour deux raisons :

• Être bien entouré vous aidera à ne pas péter un câble 😅 ! C’est aussi simple que ça. On a besoin du soutien des autres pour se ressourcer et gérer les coups de blues.
• Savoir s’entourer de collaborateurs et professionnels qui vous guideront, vous aideront à produire un livre de qualité professionnelle. C’est précieux.

Là, il s’agit clairement d’intelligence relationnelle. Les conseils que je peux vous donner à ce sujet :

• être authentique ;
• être à l’écoute des autres ;
• et savoir faire confiance.

Pour s’autoéditer il faut de la passion et « une touche de folie »

J’ai vraiment kiffé ces réponses au sondage : la passion et « une touche de folie ».

On touche ici à l’impalpable, l’irrationnel en nous. Ce Pourquoi qui nous anime. Parfois inconsciemment, c’est cette flamme dévorante qui nous donne des ailes, confiance, courage et persévérance.

Cette touche de folie, je la comprends comme le regard de l’artiste qui fait sauter les barrières que tout le monde semble voir.

Je pense sincèrement qu’écrire (et s’autopublier) est un acte de foi. Il s’agit de faire confiance en sa créativité, en notre enfant artiste intérieur et de croire en sa bonne étoile.

Dans la même veine, j’ai reçu des réponses telles que « l’imagination, l’authenticité ». Ce qui renvoie à nos fondamentaux en tant qu’écrivain.e.

Ce que je retiens de ce sondage sur la qualité essentielle pour être auteur autoédité

Toutes ces réponses résonnent en moi et confortent ma vision de l’autoédition.

👉🏽 Pour en savoir je vous laisse découvrir mon article 3 qualités essentielles pour devenir auteur autoédité.

Un grand merci à toutes les autrices et les auteurs qui ont pris le temps de répondre et participer à ce sondage.

Voici la liste complète des réponses :

• la persévérance, ne rien lâcher même quand c’est difficile;
• avoir les reins solides;
• se faire confiance;
• être multi-tâche ou multi-casquette;
• l’organisation;
• s’entourer de professionnels de l’édition;
• la passion tout simplement;
• avoir de l’imagination;
• l’authenticité;
• l’audace;
• le courage;
• une touche de folie.

Et vous, un avis pour compléter ce sondage ? Dites-moi tout en commentaire.

Chaleureusement,

Noucia